le voyageur imprudent
| Impression 3d pour le design de ces sculptures lumineuses |
Le voyageur imprudent : d’après le titre du roman de René Barjavel, 1944
Le voyageur, aussi impertinent ou imprudent soit-il, ne peut définir son aventure sans repères. Je veux dire qu’il va toujours d’un point A à un point B, entre là d’où l’on part et là où l’on va, il ne peut en être autrement pour définir même mentalement le voyage. Son apparente errance tend inéluctablement à une fin, aussi ultime soit-elle. Il s’agit toujours en quelque sorte d’un aller et d’un retour, ne serait-ce que par la pensée. Même le célèbre marin, héros d’Hugo Pratt, n’est-il pas toujours lié, animé par son point d’origine ? L’incessant voyageur serait finalement un grand romantique. Encore = toujours.
Axel élabore des objets pensés comme de véritables architectures, différentes combinaisons possibles, différentes fictions à partir d’une même trame, où la lumière chemine à travers les excroissances de matière.
Les scénarios de ces voyages n’ont aucun but véritable. Ce sont pourtant les jalons d’une pensée plus générale, mais une pensée « latérale », entropique, l’imagination d’un récit impossible ou irréaliste pouvant peut-être servir d’étape à la découverte d’une solution possible et innovante : Jamais inerte ou autoritaire. Toujours en mouvement. Vivante