Parc Ausone
| Des OUVRAGES D’ART au coeur d’un PARC écologique |
Le parc Ausone est une immersion dans la nature en ville, une connexion à la vie, la terre, l’air, l’eau et aux autres. Un parc qui nous fait vivre et ressentir ces connexions, un parc écologique, durable, et poétique. Il est une chance pour accompagner et poursuivre les processus de mutation de la friche et observer les capacités de résilience de la Nature, dans une vision naturaliste optimiste. Il s’agira ainsi de préserver la biodiversité ordinaire et d’en tirer les enseignements de son adaptation au terrain.
Les quatre entrées du parc sont marquées par des ouvrages d’art : un belvédère et trois passerelles piétonnes. Ces architectures s’inspirent chacune de l’ambiance urbaine et paysagère dans laquelle elles s’inscrivent. Elles ont donc des identités volontairement distinctes les unes des autres.
L’observatoire |
Il s’agit de l’entrée principale, la plus urbaine, visible et accessible depuis l’arrêt du tramway qui connecte le parc à la métropole bordelaise.
Repère vertical, l’observatoire permet de s’élever au-dessus de la canopée de chênes et d’inscrire le parc urbain dans son contexte lointain, en générant des vues singulières sur la ville. Lors de l’ascension en spirale, l’usager perçoit le paysage au travers de la peau de bois qui filtre les regards. Les sections importantes et non traitées de châtaignier français allient à ce tissage pourtant fin l’identité brute de la matière, liée à philosophie de gestion du parc.
Au rez-de-chaussée, l’ouvrage accueille des toilettes publiques sèches. La nuit, les façades côté tramway sont éclairées pour marquer le signal urbain, sans gêner la faune du parc.
La passerelle des jardins filtrants |
Cette entrée se situe à la frontière entre la zone pavillonnaire jouxtant le parc au nord-est et franchit la dilatation de la noue paysagagère en jardins filtrants. En mémoire du maraîchage brugeais, il s’agit d’une tonnelle qui convoque l’imaginaire des structures métalliques des anciennes serres. Réalisée en corten découpé au laser puis cintré, sa dynamique futuriste contraste avec la patine assumée de sa peau.
Support de plantes grimpantes odorantes, ce tunnel aéré mêle le végétal et le minéral en une architecture vivante, sensuelle et organique.
Le pont suspendu de la chênaie |
Entrée confidentielle du parc depuis une petite rue utilisée essentiellement par des riverains, la passerelle suspendue dans la chênaie est une surprise du parc conçue comme un ouvrage ludique proposant une expérience sensible de traversée dans la canopée.
Ouvrage souple et légèrement mouvant lorsqu’on s’y balade, il fait référence aux ponts de singe et place l’usager dans la peau d’un aventurier.
Sa grande technicité et sa couleur vive rompent cependant avec l’image rudimentaire du pont de singe. Les cordages sont remplacés par des câbles métalliques et des filets inox. Le rouge répond au vert du paysage, il s’en démarque avec finesse et légèreté, tel un branchage hybride qui franchit la noue paysagère d’un tronc à l’autre.
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